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Article publié le 21/05/2019
Mis à jour le 01/10/2020

Des aides de la Région au secours des professionnels de la pêche

Face aux difficultés rencontrées par les pêcheurs en mer comme sur le littoral, la Région a voté deux plans d'actions pour protéger les emplois et le savoir-faire de la filière pêche en Hauts-de-France.

Plan d'action établi avec les fileyeurs

La Région poursuit son action en faveur des fileyeurs régionaux et de leur flottille de 40 navires, qui traversent une crise conséquente. Un nouveau plan d’action est établi en lien avec les professionnels :

  • un diagnostic individuel des navires, en association avec l’Etat ;
  • un accompagnement des entreprises avec le dispositif « Booster TPE pêche artisanale » adapté à chacun des artisans pêcheurs ;
  • une aide à la trésorerie.

Depuis 2009, la production de sole par les fileyeurs des Hauts-de-France a été divisée par 10. Face à cette situation dramatique qui met en péril l'avenir des pêcheurs, la Région a déjà activé un fonds d'urgence en 2017 et l’a renouvelé. Depuis trois ans, ces aides concrètes à la trésorerie permettent aux professionnels de la pêche de continuer à travailler malgré la raréfaction des ressources.

Plan d’action pour la pêche à pied et la mytiliculture sur le littoral

Depuis 2011, des épisodes de mortalité récurrents des mollusques marins bivalves (coques, moules), qu’ils soient sauvages ou d’élevage, mettent en péril l’ensemble des entreprises de la filière mytilicole du littoral : éleveurs de moules de bouchot, pêcheurs à pied, entreprises de purification et de conditionnement des moules…

Face à cette situation, la Région a décidé d'actionner plusieurs leviers. Le fonds d'urgence est activé pour les 50 pêcheurs à pied professionnels titulaires d’un permis de pêche des moules en Hauts-de-France : leurs cotisations liées à l'achat des licences « moules » leur seront remboursées. Aussi, une aide exceptionnelle sera attribuée aux entreprises mytilicoles touchées. Enfin, des projets de recherche seront engagés et soutenus à hauteur de 50 000€ pour déterminer les causes de cette crise nouvelle de mortalité mytilicole sur le littoral.