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Article publié le 20/07/2018
Mis à jour le 01/10/2020

La Gendarmerie s’engage pour sécuriser vos voyages en train

La Région a signé une convention de sécurité des TER avec la Gendarmerie nationale et la SNCF, le 19 juillet 2018 à Villeneuve-d'Ascq (59).

Pour sécuriser les trains et les gares, la Région Hauts-de-France expérimente un nouveau dispositif en coopération avec la gendarmerie nationale. Depuis le 1er juillet 2018, des patrouilles de gendarmes réservistes sont présents dans les trains pour améliorer la sécurisation du réseau et améliorer le bien-être des voyageurs.

"C'est un dispositif qui s'intègre parfaitement dans nos missions de sécurité au quotidien", a déclaré le général de corps d'armée Jacques Hebrard, commandant de la Région de Gendarmerie Hauts-de-France et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord. Une trentaine de patrouilles sont déjà en activité sur le réseau Hauts-de-France.

120 patrouilles de réservistes

Signée avec la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) et la SNCF, ce dispositif se traduit par la présence de patrouilles de trois militaires réservistes dans les trains ainsi que par des surveillances et des contrôles dans les gares. Environ 120 patrouilles seront déployées le temps de l’expérimentation (du 1er juillet au 31 décembre 2018).

La mission des patrouilles consiste à effectuer des contrôles d'identité et vérifier les bagages, notamment avec des tablettes numériques qui scannent et permettent un contrôle rapide. Pour la SNCF, ce partenariat est nécessaire. "La Région investit fortement en matière de sécurité et de sûreté dans les TER des Hauts–de-France, en déployant de la vidéo protection dans les gares et en augmentant la présence des agents de sûreté (25 000 heures supplémentaires en 2018), a confirmé Stéphane Volant, le secrétaire général de la SNCF. Mais nous avons besoin de ce partenariat car on ne peut pas tout faire tout seul."

La sécurité, une mission essentielle pour la Région

"Je tiens à saluer ce partenariat, qui va permettre de se sentir en sécurité dans les trains, grâce à l'engagement de la Gendarmerie, se félicite Xavier Bertrand. Je suis certain du succès de cette opération."

À l’issue de l'expérimentation de six mois financée par la DDGN, un bilan sera dressé.