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Article publié le 17/12/2016
Mis à jour le 21/12/2016

Des contraintes budgétaires fortes et un environnement économique incertain

 

Malgré les contraintes budgétaires imposées par l'Etat, parmi lesquelles la baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF), le budget 2017 marque une nouvelle étape de redressement des comptes de la Région tout en tenant les engagement pris pour mettre en oeuvre le projet de la Région.

Un héritage qui nous contraint

Avant la réalisation du budget, le Conseil régional a commandé un audit au Cabinet indépendant Ernst & Young pour établir un diagnostic précis de la situation financière de la Région et proposer des possibles pour l'avenir. C’est sur cette base que le budget 2017 a été élaboré avec, en ligne de mire, non pas seulement 2017 mais les cinq prochaines années du mandat.

Le résultat de ce travail est sans appel : la Région va dépenser moins, sous peine de se retrouver sous tutelle dans quelques années ! Plus précisément, elle doit diminuer ses dépenses de près de 400 millions d’euros d’ici à la fin du mandat. Cet objectif implique de contenir ses dépenses d’investissement à un niveau normal, c’est à dire entre 600 et 700 millions d’euros par an à compter de 2018.

Des recettes de l'Etat en baisse

L’État poursuit la baisse des dotations. En 2017, la Région devra faire face à une nouvelle baisse des dotations de l’État de 47,4 millions d’euros.

Malgré cela, le choix d'aligner à la baisse la taxe sur les cartes grises

Parce que le porte-monnaie de la Région fait attention au porte-monnaie des habitants de la région, le Conseil régional a décidé de baisser le seul impôt perçu directement par la Région pour redonner du pouvoir d'achat aux habitants. Ainsi, la fiscalité sur les cartes grises s'aligne sur le montant le plus bas des deux anciennes régions, celui de l'ex-Picardie, en passant de 45 à 33 euros, entre 2017 et 2021 pour les Départements du Nord et du Pas-de-Calais.

Ce choix clair contre les hausses d'impôts s'est également manifesté lors de l'opposition de l'exécutif des Hauts-de-France à la nouvelle taxe que le gouvernement voulait créer pour financer les Régions, et qui aurait coûté près de 600 millions d'euros aux entreprises et aux familles. Grâce à la mobilisation de la Région Hauts-de-France, le gouvernement est revenu sur son projet et la taxe n'a pas vu le jour.