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Article publié le 12/06/2018
Mis à jour le 01/10/2020

Chauffeurs routiers : des postes à pourvoir immédiatement !

Urgent : entreprises de transport routier recherchent activement leurs chauffeurs. Des postes en CDI sont à pourvoir rapidement, partout en Hauts-de-France.

Et vous passiez derrière le volant ? Le métier de chauffeur routier a la cote en Hauts-de-France ! Abbeville (80), Montataire (60), Bapaume (62), Soissons (02), Fretin (59)… L'ensemble des départements de la région est concerné par la vague de recrutements sans précédent lancée par les entreprises spécialisées dans le transport routier. La preuve : l'application "Emploi", disponible sur la page Facebook de la Région, affiche plus de 900 offres disponibles dans le secteur !

La logistique a le vent en poupe

"À l'échelle des Hauts-de-France, entre 3 000 et 5 000 offres de conducteur routier restent à pourvoir. Dans notre entreprise, nous sommes à la recherche de 5 chauffeurs, disponibles le plus rapidement possible. Idéalement, nous voudrions en recruter 10, annonce David Bray, à la tête des Transports Bray, basés à Méricourt (62). Le salaire est très attractif : 2 000 euros nets par mois ! Malgré tout, nous sommes face à une pénurie…"

Amazon à Boves et Lauwin-Planque, la plateforme Delta 3 à Dourges, le port de Dunkerque… Les "moteurs" de la logistique "made in" Hauts-de-France tournent à plein régime et génèrent, chaque jour, la circulation de centaines de camions sur les routes, les autoroutes. Les carnets de commande des entreprises de transport routier sont pleins. Alors, qu'est-ce qui coince ? "Le cruel manque de vocations face à une activité croissante du secteur, qui bénéfice de la relance économique tant espérée, répond David Bray. Il y a de vraies opportunités à saisir, partout. Aujourd'hui, un conducteur routier en recherche active est assuré à 100% de trouver un emploi."

La formation : la solution

C'est peu dire que le métier de chauffeur a énormément changé au fil des années. S'il doit toujours être titulaire d'un permis C et parcourir des centaines de kilomètres, le conducteur routier a vu sa profession évoluer : davantage de responsabilités, des plages de repos à respecter, des horaires toujours flexibles mais adaptables… "Il y a 30 ans, c'était plutôt l'image du routier sympa et souriant qui s'imposait, explique encore David Bray. Aujourd'hui, nous souffrons d'une mauvaise représentation du métier. Forcément, peu de jeunes choisissent de s'orienter vers notre secteur."

Et si la clé était la formation ? "Très clairement. Pour trouver de nouveaux collaborateurs, nous menons des actions dans les écoles, les collèges, les lycées, pour expliquer nos métiers, montrer qu'il y a des possibilités de carrière dans le transport routier. Dans notre entreprise, par exemple, nous formons chaque année 10 jeunes, pour renouveler notre équipe de conducteurs. Et pour toucher un maximum de candidats potentiels, nous pouvons aussi recruter des futurs salariés en contrat de professionnalisation."

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