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Article publié le 24/05/2019
Mis à jour le 01/10/2020

Au secours de tous les pêcheurs des Hauts-de-France

Face aux difficultés rencontrées par nos pêcheurs, en mer comme sur le littoral, la Région active deux plans d'actions. L'ambition : sauvegarder les emplois et le savoir-faire de la filière pêche en Hauts-de-France.

Un plan d'action pour nos fileyeurs

Depuis 2009, la production de sole par les fileyeurs des Hauts-de-France a été divisée par 10 ! Face à cette situation dramatique, qui met en péril l'avenir des pêcheurs, la Région a déjà activé en 2017 un fonds d'urgence, renouvelé et prolongé en 2018. Depuis trois ans, ces aides concrètes à la trésorerie permettent aux professionnels de la pêche de continuer de travailler malgré la raréfaction des ressources.

Aujourd'hui, la Région intensifie son action pour les fileyeurs et leur flottille de 40 navires, qui subissent une crise structurelle drastique. Un nouveau plan d’action est engagé, autour de trois volets :

  • Volet 1 – un diagnostic individuel des navires, en association avec l’Etat
  • Volet 2 – un accompagnement des entreprises, via un dispositif "Booster TPE pêche artisanale" adapté à chacun des artisans pêcheurs (montant total : 40 000 €), pour leur permettre de mieux maîtriser leur avenir
  • Volet 3 – une aide à la trésorerie, pour les situations les plus dégradées, lorsque sont identifiées de réelles perspectives de pérennité de l’activité

Mobilisation pour la pêche à pied et la mytiliculture sur le littoral

Depuis 2011, des épisodes de mortalité récurrents des mollusques marins bivalves (coques, moules) qu’ils soient sauvages ou d’élevage, mettent en péril l'ensemble des entreprises de la filière mytilicole du littoral dépendant de cette ressource : éleveurs de moules de bouchot, pêcheurs à pied, entreprises de purification et de conditionnement des moules…

Face à cette situation chronique, la Région décide également d'agir :

  • le fonds d'urgence est activé pour les 50 pêcheurs à pied professionnels titulaires d’un permis de pêche des moules en Hauts-de-France. Concrètement, les cotisations de ces professionnels liées à l'achat des licences "moules" leur seront exonérées
  • une aide exceptionnelle sera attribuée aux entreprises mytilicoles impactées
  • des projets de recherche seront engagés et soutenus à hauteur de 50 000 euros pour déterminer les causes de cette crise nouvelle de mortalité mytilicole sur le littoral